Pourquoi Death Stranding 2 est un chef d’oeuvre sur PS5, mais pas pour tout le monde…

Homme solitaire, paysage désertique, colis livrés.

Alors, Death Stranding 2, c’est un peu comme un plat très spécial. Certains vont adorer, d’autres moins. Sur PS5, il montre des choses vraiment incroyables, mais il ne va pas plaire à tout le monde. C’est un jeu qui a ses forces, mais aussi des points qui peuvent diviser les joueurs. On va voir pourquoi.

Points Clés

  • Le jeu est visuellement impressionnant sur PS5, avec des graphismes superbes.
  • Le gameplay est un peu plus simple à prendre en main, mais il garde sa profondeur.
  • L’histoire est riche et pousse à réfléchir, mais il faut connaître le premier jeu.
  • Il n’y a pas d’optimisation spécifique pour la PS5 Pro, ce qui est un peu dommage.
  • Le jeu est une suite qui tente de faire évoluer les choses, mais il peut y avoir un sentiment de déjà-vu.

Une Immersion Visuelle et Sonore Inégalée sur PS5

Des Graphismes Époustouflants Grâce au Decima Engine

Le Decima Engine, déjà incroyable sur Horizon, atteint de nouveaux sommets dans Death Stranding 2. Kojima Productions le maîtrise à la perfection, et ça se voit. Les paysages sont d’une beauté à couper le souffle, avec une distance d’affichage impressionnante. On remarque chaque détail, des textures aux effets de lumière. C’est vraiment une claque visuelle, et on sent que la PS5 est exploitée à fond.

L’Exploitation Premium de la DualSense

La DualSense est bien plus qu’un simple gadget ici. On ressent chaque pas de Sam, chaque variation du terrain. Les vibrations sont précises, immersives. On entend même des sons provenant de la manette, comme le bruit du BB ou de la pluie. C’est une expérience sensorielle complète, qui renforce l’immersion dans l’univers du jeu. C’est un vrai plus par rapport au premier Death Stranding, où l’utilisation de la DualSense était plus timide.

Des Panoramas Mexicains à Couper le Souffle

Le voyage au Mexique que nous propose Kojima est tout simplement incroyable. Les panoramas sont vastes, détaillés, et remplis de couleurs vibrantes. Quand la caméra s’éloigne pour montrer l’immensité des paysages, on ressent un véritable vertige. C’est un monde ouvert magnifique, qui donne envie d’explorer chaque recoin. On a vraiment l’impression d’être au cœur de l’action, et c’est ça qui rend l’expérience si spéciale.

L’Évolution du Gameplay : Entre Familiarité et Nouveauté

Un Gameplay Affiné et Plus Accessible

On sent que Kojima Productions a écouté les retours sur le premier Death Stranding. Le gameplay de base, celui de la livraison et de la gestion du terrain, est toujours là, mais il est plus intuitif. Ils ont poli les aspérités, rendu les menus plus clairs, et globalement, on prend le jeu en main plus facilement. C’est pas devenu un jeu facile pour autant, faut toujours bien réfléchir à comment on organise son chargement et quel chemin on prend, mais c’est moins punitif. On sent une volonté de rendre l’expérience plus agréable pour un public plus large. On retrouve des sensations similaires, mais avec une prise en main plus douce.

Des Mécaniques de Jeu Approfondies

Si le gameplay de base est plus accessible, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de nouveautés. Au contraire, ils ont ajouté pas mal de nouvelles mécaniques qui viennent enrichir l’expérience. On peut maintenant construire des structures plus complexes, utiliser de nouveaux gadgets pour se déplacer, et même customiser son équipement. Ces ajouts donnent plus de profondeur au jeu et permettent d’aborder les défis de différentes manières. On a vraiment l’impression d’avoir plus de contrôle sur son environnement et sur la façon dont on interagit avec lui. On peut explorer le monde librement et créer des infrastructures.

L’Équilibre entre Action et Livraison

Dans le premier Death Stranding, l’action était souvent perçue comme un mal nécessaire, un obstacle sur le chemin de la livraison. Dans Death Stranding 2, ils ont retravaillé cet aspect pour qu’il soit plus intégré et plus intéressant. Les phases de combat sont plus dynamiques, plus variées, et elles s’intègrent mieux à l’histoire. On a toujours le choix d’éviter le combat, mais si on décide de se battre, on a plus d’options et plus de contrôle. L’infiltration est plus marquée. On sent qu’ils ont cherché un meilleur équilibre entre l’action et la livraison, pour que les deux aspects se complètent et s’enrichissent mutuellement. On peut contourner au risque de faire un immense détour ; s’infiltrer ; ou tout nettoyer. Plus souple et un tantinet réaliste, le gameplay offre de belles sensations.

La Narration Profonde et Singulière de Kojima

Un Univers Riche et Mélancolique

Kojima nous plonge une fois de plus dans un univers post-apocalyptique où la mélancolie imprègne chaque recoin. On ressent une atmosphère particulière, un mélange de désespoir et d’espoir ténu. L’histoire prend son temps pour se dévoiler, distillant des informations au compte-gouttes, ce qui contribue à l’immersion dans ce monde si particulier. On découvre des personnages attachants, souvent brisés par les événements, mais qui continuent de se battre pour un avenir meilleur. C’est un univers qui marque les esprits, un peu comme le papa de Metal Gear Solid sait si bien le faire.

Une Histoire Qui Pousse à la Réflexion

L’histoire de Death Stranding 2 ne se contente pas de divertir, elle invite à la réflexion. Kojima aborde des thèmes profonds tels que l’isolement, la connexion et l’impact de nos actions sur le monde. On se pose des questions sur la nature humaine, sur notre capacité à surmonter les épreuves et sur l’importance des liens qui nous unissent. C’est une narration complexe, parfois déroutante, mais qui ne laisse jamais indifférent. On se demande si un lore tarabiscoté est vraiment nécessaire pour faire réfléchir.

La Nécessité de Connaître le Premier Opus

Pour apprécier pleinement Death Stranding 2, il est préférable d’avoir joué au premier opus. L’histoire est une suite directe, et de nombreux éléments et personnages sont introduits dans le premier jeu. Sans cette connaissance préalable, il peut être difficile de comprendre les enjeux et les motivations des personnages. Cependant, même si vous n’avez pas joué au premier jeu, l’histoire reste accessible, mais vous risquez de passer à côté de certaines subtilités. Il faut s’accrocher pour comprendre les références criardes à Metal Gear Solid.

Les Défis Techniques et Artistiques du Jeu

L’Absence d’Optimisation pour la PS5 Pro

On attendait une claque visuelle, et le jeu est beau, soyons clairs. Mais l’absence d’une version optimisée pour la PS5 Pro se fait sentir. On se demande si Kojima Productions n’aurait pas pu pousser la machine un peu plus loin. Le jeu propose les modes habituels, performance et qualité, mais rien de transcendant pour ceux qui espéraient une exploitation maximale de leur PS5 Pro.

L’Impact Moins Marquant des Musiques

La musique est omniprésente, peut-être trop. Bien qu’il y ait des morceaux de qualité, avec le retour de Low Roar et Silent Poet, l’ensemble manque de l’impact émotionnel du premier Death Stranding. On a l’impression d’entendre de la musique à chaque instant, ce qui dilue l’effet des compositions, même celles de Woodkid.

Un Sentiment de Redite pour les Fans

Pour ceux qui ont adoré le premier Death Stranding, ce nouvel opus peut parfois donner l’impression de jouer à une version 1.5. Les mécaniques de base sont similaires, et malgré les nouveautés, un sentiment de déjà-vu peut s’installer. Kojima revisite ses propres thèmes, mais sans forcément les transcender. On retrouve l’infiltration, les clins d’œil à Metal Gear, mais l’effet de surprise est moins présent.

L’Héritage et l’Innovation de Death Stranding 2

Une Suite Qui Redéfinit les Standards Next-Gen

Death Stranding 2 ne se contente pas de reprendre la formule du premier jeu. Il la propulse vers de nouveaux sommets. On voit une ambition démesurée dans chaque recoin du jeu, des graphismes à la narration. Kojima Productions ose prendre des risques et redéfinit ce qu’on attend d’un jeu next-gen. C’est une expérience qui marque les esprits et qui pousse les limites de la créativité dans le monde du jeu vidéo. On peut dire que le jeu a des graphismes à la hauteur de ce qu’on attendait.

Le Génie de Kojima Productions à l’Œuvre

On sent la patte de Kojima à chaque instant. Son souci du détail, son amour pour le cinéma, sa capacité à créer des univers complexes et fascinants… Tout cela transpire dans Death Stranding 2. C’est un jeu qui ne ressemble à aucun autre, une œuvre personnelle et unique qui témoigne du talent exceptionnel de Kojima Productions. Ils ont vraiment réussi à créer quelque chose de spécial, un jeu qui restera dans les mémoires.

Un Chef-d’Œuvre Qui Ne Fait Pas l’Unanimité

Death Stranding 2 est un chef-d’œuvre, oui, mais il ne plaira pas à tout le monde. Son rythme lent, sa narration parfois obscure, son gameplay exigeant… Autant d’éléments qui peuvent rebuter certains joueurs. Mais pour ceux qui sont prêts à s’investir, à se laisser porter par l’univers du jeu, l’expérience sera inoubliable. C’est un jeu qui divise, qui fait débat, mais qui ne laisse personne indifférent.

Pourquoi Death Stranding 2 Est un Chef-d’Œuvre

Une Expérience Visuelle et Sonore Incomparable

Death Stranding 2 transcende les limites du jeu vidéo en offrant une expérience sensorielle hors du commun. Les graphismes sont d’une beauté à couper le souffle, et la conception sonore immersive vous plonge au cœur de l’action. On se retrouve complètement absorbé par l’univers du jeu, chaque détail visuel et sonore contribuant à une atmosphère unique et mémorable.

Un Monde Ouvert Sans Temps de Chargement

L’exploration du monde ouvert de Death Stranding 2 est une véritable invitation au voyage. L’absence de temps de chargement permet une immersion totale et fluide, encourageant les joueurs à s’aventurer sans interruption à travers des paysages vastes et variés. On peut vraiment se perdre dans cet univers sans jamais avoir l’impression d’être freiné par des contraintes techniques. C’est un vrai plus pour l’expérience globale.

L’Approfondissement des Thèmes Chers à Kojima

Kojima explore des thèmes profonds et complexes, tels que la connexion humaine, l’isolement et l’impact de la technologie sur la société. Death Stranding 2 va encore plus loin dans cette exploration, offrant une narration riche et nuancée qui pousse à la réflexion. On se retrouve à méditer sur les enjeux soulevés par le jeu, bien après avoir éteint la console. C’est ça, la marque des grands jeux, non? On peut même dire que l’histoire est riche.

Les Raisons de la Division des Opinions

Un Gameplay Qui Ne Convient Pas à Tous

Le gameplay de Death Stranding 2, avec son emphase sur la logistique et la planification, ne plaît pas à tout le monde. Certains joueurs trouvent l’expérience trop lente et répétitive. L’aspect simulation de porteur peut rebuter ceux qui recherchent une action plus directe et des combats plus fréquents. On ne peut pas plaire à tout le monde, et c’est bien normal.

Une Narration Parfois Trop Dense

L’histoire complexe et philosophique de Kojima peut être difficile à suivre pour certains joueurs. Les longues cinématiques et les dialogues cryptiques peuvent lasser ceux qui préfèrent une narration plus simple et directe. Il faut s’accrocher pour comprendre tous les tenants et aboutissants, et ce n’est pas toujours évident. On peut vite se sentir perdu dans les méandres de l’intrigue. C’est un peu comme essayer de comprendre la nouvelle PS6 après avoir utilisé une PS4 pendant des années.

Le Manque de Nouveauté Radicale

Malgré ses améliorations, Death Stranding 2 conserve de nombreux éléments du premier opus. Certains fans peuvent ressentir un sentiment de redite et regretter l’absence de nouveautés plus radicales. On attendait peut-être un peu plus de surprises et de changements majeurs, mais au final, on reste dans un terrain connu. C’est un peu comme manger son plat préféré tous les jours : à la longue, on finit par s’en lasser.

Conclusion : Death Stranding 2, un chef-d’œuvre qui ne plaira pas à tout le monde

Alors, Death Stranding 2, c’est quoi au final ? C’est un jeu qui en met plein la vue, c’est sûr. La PS5 est bien utilisée, même si la PS5 Pro ne sert pas à grand-chose ici. Le son est top, on sent bien la manette vibrer. Mais voilà, le jeu est aussi un peu bizarre, comme le premier. Il faut aimer se balader, livrer des trucs, et suivre une histoire qui part un peu dans tous les sens. Si vous avez adoré le premier, vous allez sûrement aimer celui-ci. Mais si vous n’avez pas accroché, il y a de fortes chances que ce soit pareil. C’est un jeu spécial, fait pour ceux qui aiment les expériences différentes. Pour les autres, ça risque d’être un peu trop. C’est ça, la patte Kojima : on aime ou on déteste, mais ça ne laisse personne indifférent.

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